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Les actions et les idées de Matthieu Fayolle, citoyen engagé en politique à Clamart dans Hauts-de-Seine
5 mars 2013

Mon bilan en matière de politique jeunesse

Entre mars 2008 et mi-février 2013, j’ai été en charge de la politique jeunesse municipale. D’abord en tant que conseiller municipal puis à partir de juin 2011, en tant que qu'Adjoint au Maire. Mon attention première s’est portée bien entendu sur le fait de réaliser les engagements que nous avions pris dans le programme de la liste " Avec vous pour Clamart" et d'aller aussi au-delà de cette ambition.

A la mi-mandat, j'ai dressé un bilan à l'attention de mes camarades reprenant point par point l’avancé de notre programme (80% des items étaient réalisés) et y ajoutant les réalisations supplémentaires.

Je vous invite à télécharger ci-joint ce bilan de mi-mandat : bilan_mi_mandat_MF_jeunesse

Depuis la création de ce document qui date d’avril 2011, de nombreuses autres réalisations ont vu le jour, rendu possible par la solidité de l'équipe en place. Nous venons de lancer notamment l'ouverture libre des clubs ados (sous forme de foyers en accés libre alors qu'il était nécessaire auparavant de s'inscrire dans des activités définies à l'avance) ce qui a fait exploser la fréquentation. Mais ce dont je suis le plus fier, c'est du caractère bien plus professionnel que revêt maintenant l'action de la ville dans le domaine de la jeunesse. Il a fallu accompagner et parfois renouveler les équipes et faire preuve d'une volonté et d'une présence constante pour amener chacun-e à travailler ensemble avec des objectifs et des dispositifs ambitieux et clarifiés.
Je remercie d'ailleurs les agents du service jeunesse, de la Mission locale (chargée de l'insertion sociale et professionnelle des jeunes) et la Direction général de la ville qui ont su s'adapter avec moi à de longues périodes sans direction en place ou compétente.

Aujourd'hui, alors que cette  délégation à la jeunesse vient de m'être retirée par le Maire, l'équipe de direction, les partenariats et les orientations sont maintenant bien en place et solides. Je suis confiant sur la continuation du développement des services mais je regrette beaucoup de ne pas pouvoir avec eux travailler à la déclinaison sur Clamart des 47 mesures prises récemment par le Gouvernement en faveur de la jeunesse, ainsi qu'à la mise en route de la maison de la jeunesse dont j'ai établi les fondements dans une note au Maire en 2010 mais qui tarde à se réaliser.

Dans ce combat pour l'amélioration du service publique municipal, qui a occasionné des moments difficiles, j’ai pris grand soin de maintenir un contact fort avec les partenaires éducatifs locaux. Il s’agissait de favoriser le caractère collaboratif et global que doit revêtir selon moi l'action d’une ville en faveur de l'éducation et de l'épanouissement de ses jeunes
A l’heure ou le gouvernement choisi enfin de pousser l’éducation nationale à s’ouvrir, et les municipalités de prendre toute leur place, notre service municipal de la jeunesse est ainsi largement préparé à prendre plus encore sa part dans la coordination de la co-éducation par les acteurs éducatifs locaux. Je suis fier de m’être fait avant que le nouveau gouvernement arrive, le promoteur inlassable de cet esprit partenarial de la société au service des jeunes.

Dans cet esprit, j'ai souvent rappelé aux agents et aux partenaires des lignes de fonds essentielles que je souhaitais avant tout promouvoir, à savoir :  

. Dans une société segmentée, un service jeunesse municipal a un rôle clé pour permettre la rencontre des jeunes de différents quartiers, et l’intégration des jeunes qui se sentent en marge. Au delà du désir que chaque jeune réussisse, cela est important pour bâtir l’avenir commun de notre pays.

. La citoyenneté et la capacité à agir avec l’autre dans un but commun, même si cela peut paraitre galvaudé, restent des valeurs essentielles, sources d’épanouissement pour les individus. Agir pour le collectif et en collectif est souvent bien plus porteur personnellement que n’agir que pour soi-même.
Mais pour promouvoir cela, rien ne vaut l'exemple donné par les animateurs (et les élus !) en plus bien entendu des parents et de touts la "communauté" des adultes.

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